Prolongation de l’exposition « Aux couleurs de l’utopie » 1525, une Révolution oubliée

Cette exposition est le troisième événement, organisé par la Société d’Histoire de Cernay, dans le cadre du cinquième centenaire de la révolte des paysans dans le Saint Empire Germanique et notamment en Alsace.

Cette histoire n’est pas traitée dans « L’HISTOIRE DE FRANCE », mais c’est notre Histoire et il est important de la raconter.

C’est pour cette raison qu’une association s’est créée pour promouvoir des manifestations en Alsace : « 1525, une Révolution oubliée »

L’insurrection paysanne de 1525 est une révolution

l’organisation, tant militaire que politique des bandes paysannes, dans lesquelles nous trouvons des artisans, des bourgeois, des ecclésiastiques, …  permettent l’édition de doléances et de règles morales fondées surle respect des évangiles, montrant leur volonté de changement de la Société.

Liberté, Égalité et Fraternité sont des termes utilisés …

Réalité ou utopie 

 

Les paysans de la Révolution de 1525 portaient l’espérance d’une société plus juste. Ils rêvaient de liberté, d’égalité et de fraternité.
C’est au prisme de la couleur qu’André Vedel propose de revisiter leur Histoire et de réveiller leurs rêves.

Screenshot

1525, la Révolution oubliée

Jeudi 16 octobre à 20h à la salle Krafft de Wattwiller

Une conférence et une création musicale

Georges Bischoff, professeur émérite de l’Université de Strasbourg, nous expliquera pourquoi la guerre de Paysans est un moment fort de notre histoire alsacienne.

Son dernier ouvrage, intitulé « Ils veulent être libres » nous fait entrer dans l’histoire de cette Bauernkrieg de 1525, entre Vosges et Jura (Haute Alsace, Sundgau, Porte de Bourgogne).

Daniel Muringer, musicien et compositeur, présentera sa création musicale de la chronique poétique de Lienhart Ott, instituteur à Wattwiller, au moment du siège de la cité par les Rustauds en 1525.

« Une leçon d’histoire … contemporaine ! » 

La « Révolution oubliée » de 1525

5ᵉ Centenaire de la « Révolution oubliée » de 1525

Les paysans de la révolution de 1525 portaient l’espérance d’une société plus juste. Ils rêvaient de liberté, d’égalité et de fraternité.

CONFÉRENCE

EXPOSITION

SPECTACLE

La Nuit Européenne des Musées : les animots s’invitent au Musée de la Porte de Thann de Cernay

Le 17 mai de 17 heures à 22 heures au Musée de la Porte de Thann à Cernay

Les ANIMAUX de Jean-Paul CEZ hébergent ceux de Tomi UNGERER et ceux des élèves de Cernay, Steinbach et Wattwiller…

« J’aime observer et dessiner les animaux, avec une préférence pour les chats. »

Les animaux tiennent une place essentielle dans l’univers du peintre Jean-Paul Cez (alias Jean-Paul Carrère) comme celui de l’illustrateur Tomi Ungerer. Rien ne semblait cependant devoir réunir leurs animaux : ceux du Cernéen s’isolent, se retirent et s’enveloppent de silence alors que ceux du Strasbourgeois, sociables et inventifs, nous réjouissent de leur malice.

La rencontre improbable de ces animaux souligne la singularité des approches des deux artistes et nous sensibilise davantage.

Les animaux des élèves des écoles de Cernay, Steinbach, Wattwiller et ceux du centre social Agora se sont également invités au musée et dialoguent avec ceux de Jean-Paul Cez et de Tomi Ungerer …

On découvrira enfin les animaux de la remarquable collection de céramique du musée (fin XIVe s. – XVIIe s.) qui bénéficiera d’une présentation renouvelée.

(Un feuillet de parcours-découverte sera mis à la disposition des jeunes visiteurs)

Le Zoo des animots de Tomi Ungerer et de Jean-Cez LES ANIMOTS S’INVITENT AU MUSÉE. Les ANIMAUX de Jean-Paul CEZ hébergent ceux de Tomi UNGERER et ceux des élèves de Cernay, Steinbach et Wattwiller… « J’aime observer et dessiner les animaux, avec une préférence pour les chats. ” Tomi Ungerer Les animaux tiennent une place essentielle dans l’univers du peintre Jean-Paul Cez (alias Jean-Paul Carrère) comme dans celui de l’illustrateur Tomi Ungerer. Rien ne semblait cependant devoir réunir leurs animaux : ceux du Cernéen s’isolent, se retirent et s’enveloppent de silence alors que ceux du Strasbourgeois, sociables et inventifs, nous réjouissent de leur malice. La rencontre improbable de ces animaux souligne la singularité des approches des deux artistes et nous y sensibilise davantage. Des animaux des élèves des écoles de Cernay, Steinbach et Wattwiller se sont également invités au musée et dialoguent avec ceux de Jean-Paul Cez et de Tomi Ungerer… On découvrira enfin les animaux de la remarquable collection de céramique du musée (fin XIVe s.-XVIIe s.) qui bénéficiera d’une présentation renouvelée. (Un feuillet de parcours-découverte sera mis à la disposition des jeunes visiteurs)Le Zoo des animots de Tomi Ungerer et de Jean-Cez LES ANIMOTS S’INVITENT AU MUSÉE. Les ANIMAUX de Jean-Paul CEZ hébergent ceux de Tomi UNGERER et ceux des élèves de Cernay, Steinbach et Wattwiller… « J’aime observer et dessiner les animaux, avec une préférence pour les chats. ” Tomi Ungerer Les animaux tiennent une place essentielle dans l’univers du peintre Jean-Paul Cez (alias Jean-Paul Carrère) comme dans celui de l’illustrateur Tomi Ungerer. Rien ne semblait cependant devoir réunir leurs animaux : ceux du Cernéen s’isolent, se retirent et s’enveloppent de silence alors que ceux du Strasbourgeois, sociables et inventifs, nous réjouissent de leur malice. La rencontre improbable de ces animaux souligne la singularité des approches des deux artistes et nous y sensibilise davantage. Des animaux des élèves des écoles de Cernay, Steinbach et Wattwiller se sont également invités au musée et dialoguent avec ceux de Jean-Paul Cez et de Tomi Ungerer… On découvrira enfin les animaux de la remarquable collection de céramique du musée (fin XIVe s.-XVIIe s.) qui bénéficiera d’une présentation renouvelée. (Un feuillet de parcours-découverte sera mis à la disposition des jeunes visiteurs)Le Zoo des animots de Tomi Ungerer et de Jean-Cez LES ANIMOTS S’INVITENT AU MUSÉE. Les ANIMAUX de Jean-Paul CEZ hébergent ceux de Tomi UNGERER et ceux des élèves de Cernay, Steinbach et Wattwiller… « J’aime observer et dessiner les animaux, avec une préférence pour les chats. ” Tomi Ungerer Les animaux tiennent une place essentielle dans l’univers du peintre Jean-Paul Cez (alias Jean-Paul Carrère) comme dans celui de l’illustrateur Tomi Ungerer. Rien ne semblait cependant devoir réunir leurs animaux : ceux du Cernéen s’isolent, se retirent et s’enveloppent de silence alors que ceux du Strasbourgeois, sociables et inventifs, nous réjouissent de leur malice. La rencontre improbable de ces animaux souligne la singularité des approches des deux artistes et nous y sensibilise davantage. Des animaux des élèves des écoles de Cernay, Steinbach et Wattwiller se sont également invités au musée et dialoguent avec ceux de Jean-Paul Cez et de Tomi Ungerer… On découvrira enfin les animaux de la remarquable collection de céramique du musée (fin XIVe s.-XVIIe s.) qui bénéficiera d’une présentation renouvelée. (Un feuillet de parcours-découverte sera mis à la disposition des jeunes visiteurs)

 

CONFÉRENCE DE FLORIAN HENSEL

Conférence de Florian Hensel
Mardi 29 avril 2025 à 20 heures,
à l’occasion de la sortie de son ouvrage dont le thème est

« Destruction et reconstruction des édifices religieux alsaciens 1914 – 1932″.

À la suite de sa conférence, Florian dédicacera son livre.

Journées Européennes du Patrimoine 2024

Journées Européennes du Patrimoine 2024

 Les Journées Européennes du Patrimoine au 𝐦𝐮𝐬𝐞́𝐞 𝐝𝐞 𝐂𝐞𝐫𝐧𝐚𝐲 se tiendront les 𝐬𝐚𝐦𝐞𝐝𝐢 𝟐𝟏 𝐞𝐭 𝐝𝐢𝐦𝐚𝐧𝐜𝐡𝐞 𝟐𝟐/𝟎𝟗 𝐝𝐞 𝟏𝟒𝐡 𝐚̀ 𝟏𝟖𝐡.
Au programme :
  •  𝐂𝐈𝐑𝐂𝐔𝐈𝐓 𝐃𝐄𝐂𝐎𝐔𝐕𝐄𝐑𝐓𝐄 : 𝐃𝐞́𝐜𝐨𝐮𝐯𝐫𝐞𝐳 𝐥𝐚 𝐑𝐞𝐧𝐚𝐢𝐬𝐬𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐮𝐫𝐛𝐚𝐢𝐧𝐞 𝐝𝐞 𝐂𝐞𝐫𝐧𝐚𝐲 !
    Cernay a été détruite à près de 80 % durant la Première Guerre mondiale ; c’est la ville d’Alsace qui a alors subi le plus de destructions. Le centre-ville actuel est le fruit de la reconstruction des années 1920. Cette reconstruction a tout à la fois assuré une continuité du bâti dans un style principalement régionaliste et une modernisation de l’organisation de l’espace urbain. L’église a presque été reconstruite à l’identique ; son exceptionnel décor – vitraux et peintures murales – témoigne du souci de réconforter une population ébranlée par l’épreuve du conflit et d’en affermir l’espoir.
    Parcourez ce circuit dans la ville pour découvrir l’architecture, l’art et l’urbanisme de la reconstruction de Cernay au sortir de la Première Guerre mondiale : de la Porte de Thann, en passant par l’église Saint-Étienne.
    Durée 1h30 – Rendez-vous au Musée de la Porte de Thann.
  • 𝐄𝐗𝐏𝐎𝐒𝐈𝐓𝐈𝐎𝐍 : 𝐃𝐞́𝐜𝐨𝐮𝐯𝐫𝐞𝐳 𝐥’𝐡𝐢𝐬𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐜𝐡𝐞𝐯𝐚𝐥𝐢𝐞𝐫𝐬 𝐝𝐞 𝐅𝐞𝐫𝐫𝐞𝐭𝐭𝐞 !
    Les chevaliers de Ferrette étaient primitivement les responsables de la gestion des domaines des comtes de Ferrette jusqu’en 1324. Lorsque Jeanne de Ferrette épousa Albert II d’Autriche et que le comte Ulrich II de Ferrette décéda, elle transféra l’héritage de Ferrette à son gendre. Albert II réunit alors les terres du comté de Ferrette à ses propres possessions, formant ainsi ce qui était connu à l’époque comme l’Autriche antérieure.

    Dans le testament du dernier comte de Ferrette, daté du 4 mars 1324, le chevalier Ulrich de Ferrette est mentionné comme l’exécuteur testamentaire. Le duc Albert II d’Autriche lui octroya en fief la cour franche de Cernay le 9 décembre 1332. Les descendants de ce chevalier ont conservé, jusqu’à la Révolution française, une responsabilité administrative et territoriale à Cernay.

Brève d’Histoire : 1886

1886 :
La langue française disparaît des comptes rendus du Conseil Municipal de Cernay

par Michel Weber
10 mai 1871 : Traité de Francfort
Il s’agit pour Bismarck d’un « retour » à l’Allemagne de l’Alsace et d’une partie de la Lorraine qui ont jadis fait partie du Saint Empire romain germanique.
La loi allemande du 30 décembre 1871 prévoit que
« Les provinces d’Alsace et de Lorraine cédées par la France dans les limites fixées par le traité de paix du 10 mai 1871 sont à jamais réunies à l’Empire d’Allemagne. »
Les arguments linguistiques furent utilisés pour justifier l’annexion de l’Alsace et d’une partie de la Lorraine, bien que la nouvelle frontière intégrât des populations de langue française comme les parlers du Val d’Argent, de la vallée de la Bruche et de la haute vallée de la Weiss ainsi que le franc-comtois parlé dans l’extrême sud de l’Alsace. C’est pour cette raison aussi que le sud du Haut-Rhin ne fut pas annexé et devint le Territoire de Belfort en échange de communes lorraines.
Quand les Français parlent d’« annexion », les Allemands utilisent le terme « Abtretung » (cession).
La politique d’assimilation débuta très vite.
En 1871, l’allemand devient la langue obligatoire dans l’école primaire.
En 1872, l’allemand devient la langue officielle de l’administration, sauf pour les communes de langue française qui bénéficient d’un sursis.
En 1874, un enseignement bilingue (provisoire) se voit imposé dans les zones de langue française.
En 1875, une loi impose la germanisation de l’état civil avec une traduction des prénoms, du nom des localités, des rues, des enseignes de magasins et d’entreprises, des titres et des contenus de la presse, des éditions…Les manuels d’histoire sont eux aussi germanisés, une nouvelle histoire de l’Alsace est enseignée.
Défranciser et germaniser, tel fut l’objectif constant des autorités germaniques.
Et pourtant cela ne fut pas si simple, à en croire Ludwig Adolf Wiese1, qui écrit dans ses « Souvenirs de la vie et expérience officielle », édités en 1886 (extrait traduit en français) :
« L’impression générale, cependant, était bien plus déprimante que ce que nous aurions pu espérer. L’éloignement de la Lorraine et de l’Alsace de l’Allemagne était profondément enraciné et leur attachement à la France était plus intime et profond que je ne l’avais prévu ; ils n’avaient aucun sentiment national envers nous…, c’est un honneur pour les Alsaciens-Lorrains d’appartenir à la grande nation française… ll était énigmatique et attristant pour moi, de comprendre que le sentiment d’appartenance à la France était enraciné même chez les esprits les plus nobles et les plus éduqués… »
Est-ce pour cette raison, après un relatif constat d’échec, que les autorités de l’Empire prirent des mesures drastiques ?
C’est ce que laisse penser le texte écrit par le Maire Georges Risler et daté du 20 décembre 1886, dans le Registre des délibérations du Conseil Municipal de Cernay et reproduit ci-dessous.
(A suivre)