Journées Européennes du Patrimoine 2024

Journées Européennes du Patrimoine 2024

 Les Journées Européennes du Patrimoine au 𝐦𝐮𝐬𝐞́𝐞 𝐝𝐞 𝐂𝐞𝐫𝐧𝐚𝐲 se tiendront les 𝐬𝐚𝐦𝐞𝐝𝐢 𝟐𝟏 𝐞𝐭 𝐝𝐢𝐦𝐚𝐧𝐜𝐡𝐞 𝟐𝟐/𝟎𝟗 𝐝𝐞 𝟏𝟒𝐡 𝐚̀ 𝟏𝟖𝐡.
Au programme :
  •  𝐂𝐈𝐑𝐂𝐔𝐈𝐓 𝐃𝐄𝐂𝐎𝐔𝐕𝐄𝐑𝐓𝐄 : 𝐃𝐞́𝐜𝐨𝐮𝐯𝐫𝐞𝐳 𝐥𝐚 𝐑𝐞𝐧𝐚𝐢𝐬𝐬𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐮𝐫𝐛𝐚𝐢𝐧𝐞 𝐝𝐞 𝐂𝐞𝐫𝐧𝐚𝐲 !
    Cernay a été détruite à près de 80 % durant la Première Guerre mondiale ; c’est la ville d’Alsace qui a alors subi le plus de destructions. Le centre-ville actuel est le fruit de la reconstruction des années 1920. Cette reconstruction a tout à la fois assuré une continuité du bâti dans un style principalement régionaliste et une modernisation de l’organisation de l’espace urbain. L’église a presque été reconstruite à l’identique ; son exceptionnel décor – vitraux et peintures murales – témoigne du souci de réconforter une population ébranlée par l’épreuve du conflit et d’en affermir l’espoir.
    Parcourez ce circuit dans la ville pour découvrir l’architecture, l’art et l’urbanisme de la reconstruction de Cernay au sortir de la Première Guerre mondiale : de la Porte de Thann, en passant par l’église Saint-Étienne.
    Durée 1h30 – Rendez-vous au Musée de la Porte de Thann.
  • 𝐄𝐗𝐏𝐎𝐒𝐈𝐓𝐈𝐎𝐍 : 𝐃𝐞́𝐜𝐨𝐮𝐯𝐫𝐞𝐳 𝐥’𝐡𝐢𝐬𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐜𝐡𝐞𝐯𝐚𝐥𝐢𝐞𝐫𝐬 𝐝𝐞 𝐅𝐞𝐫𝐫𝐞𝐭𝐭𝐞 !
    Les chevaliers de Ferrette étaient primitivement les responsables de la gestion des domaines des comtes de Ferrette jusqu’en 1324. Lorsque Jeanne de Ferrette épousa Albert II d’Autriche et que le comte Ulrich II de Ferrette décéda, elle transféra l’héritage de Ferrette à son gendre. Albert II réunit alors les terres du comté de Ferrette à ses propres possessions, formant ainsi ce qui était connu à l’époque comme l’Autriche antérieure.

    Dans le testament du dernier comte de Ferrette, daté du 4 mars 1324, le chevalier Ulrich de Ferrette est mentionné comme l’exécuteur testamentaire. Le duc Albert II d’Autriche lui octroya en fief la cour franche de Cernay le 9 décembre 1332. Les descendants de ce chevalier ont conservé, jusqu’à la Révolution française, une responsabilité administrative et territoriale à Cernay.

Brève d’Histoire : 1886

1886 :
La langue française disparaît des comptes rendus du Conseil Municipal de Cernay

par Michel Weber
10 mai 1871 : Traité de Francfort
Il s’agit pour Bismarck d’un « retour » à l’Allemagne de l’Alsace et d’une partie de la Lorraine qui ont jadis fait partie du Saint Empire romain germanique.
La loi allemande du 30 décembre 1871 prévoit que
« Les provinces d’Alsace et de Lorraine cédées par la France dans les limites fixées par le traité de paix du 10 mai 1871 sont à jamais réunies à l’Empire d’Allemagne. »
Les arguments linguistiques furent utilisés pour justifier l’annexion de l’Alsace et d’une partie de la Lorraine, bien que la nouvelle frontière intégrât des populations de langue française comme les parlers du Val d’Argent, de la vallée de la Bruche et de la haute vallée de la Weiss ainsi que le franc-comtois parlé dans l’extrême sud de l’Alsace. C’est pour cette raison aussi que le sud du Haut-Rhin ne fut pas annexé et devint le Territoire de Belfort en échange de communes lorraines.
Quand les Français parlent d’« annexion », les Allemands utilisent le terme « Abtretung » (cession).
La politique d’assimilation débuta très vite.
En 1871, l’allemand devient la langue obligatoire dans l’école primaire.
En 1872, l’allemand devient la langue officielle de l’administration, sauf pour les communes de langue française qui bénéficient d’un sursis.
En 1874, un enseignement bilingue (provisoire) se voit imposé dans les zones de langue française.
En 1875, une loi impose la germanisation de l’état civil avec une traduction des prénoms, du nom des localités, des rues, des enseignes de magasins et d’entreprises, des titres et des contenus de la presse, des éditions…Les manuels d’histoire sont eux aussi germanisés, une nouvelle histoire de l’Alsace est enseignée.
Défranciser et germaniser, tel fut l’objectif constant des autorités germaniques.
Et pourtant cela ne fut pas si simple, à en croire Ludwig Adolf Wiese1, qui écrit dans ses « Souvenirs de la vie et expérience officielle », édités en 1886 (extrait traduit en français) :
« L’impression générale, cependant, était bien plus déprimante que ce que nous aurions pu espérer. L’éloignement de la Lorraine et de l’Alsace de l’Allemagne était profondément enraciné et leur attachement à la France était plus intime et profond que je ne l’avais prévu ; ils n’avaient aucun sentiment national envers nous…, c’est un honneur pour les Alsaciens-Lorrains d’appartenir à la grande nation française… ll était énigmatique et attristant pour moi, de comprendre que le sentiment d’appartenance à la France était enraciné même chez les esprits les plus nobles et les plus éduqués… »
Est-ce pour cette raison, après un relatif constat d’échec, que les autorités de l’Empire prirent des mesures drastiques ?
C’est ce que laisse penser le texte écrit par le Maire Georges Risler et daté du 20 décembre 1886, dans le Registre des délibérations du Conseil Municipal de Cernay et reproduit ci-dessous.
(A suivre)

ARCHEOLOGIE PREVENTIVE WATTWILLER DEC 2019 WITZACKER

Le visage du « bas village » de Wattwiller est amené à se modifier bientôt. Le « Grand Pré » sera occupé par un lotissement très prochainement. Pour respecter la conformité à la législation en vigueur, une grande fouille archéologique préventive a été menée par le Pôle Archéologique Alsace début Décembre 2019.

L’article ci-joint, rédigé par nos soins, recueille les principaux éléments collectés par Michel Weber et Pierre Ruch de la SHACE. Le résultat scientifique de cette fouille sera accessible sur le site de Archéologie Alsace très bientôt.

Dans l’attente, vous pourrez lire ci-dessous nos « observations ».

NB : Les éléments significatifs découverts dans le bas du site vers le CD justifieront-ils une vraie fouille archéologique à venir ? Pour l’instant… mystère.

PR

FOUILLES WATT BIS DEC 2019

De nouveaux habitants dans la cité médiévale de Senheim

La maquette de la cité médiévale de Senheim (Cernay) se repeuple grâce à Laurent Prégaldiny.

Cette maquette se trouve au Musée de la Porte de Thann à Cernay et sera visible pour le public du 1er juillet 2019 au 30 novembre 2019.

Laurent Prégaldiny est le concepteur de la maquette de la cité de Cernay au moyen-âge, réalisée à l’échelle 1/72e . Elle a nécessité 1200 heures de travail et a été inaugurée le 9 avril 2009. Laurent s’est fondé sur les plans et les gravures de cette époque pour concevoir le tissu urbain et la structure du bâti.

Nombreux sont déjà les habitants, mais Laurent estime qu’il est temps de redonner de la vigueur à la cité.

Ce repeuplement commence par la fabrication des personnages qui se doivent de reproduire les costumes de l’époque (13ème siècle). Il en est de même pour le matériel utilisé par nos personnages, charrettes, stands de marché, canon …

Samedi 1er décembre, Laurent et sa compagne investissent le 1er niveau du musée, ils alignent les nouveaux personnages et le matériel sur une grande table, s’engage alors une discussion pour le choix des emplacements.

Où est la place de marché afin de placer les étals ? Quelle tour de guet est à même de réceptionner ce canon ?

Nous avons perdu un habitant et le cortège se dirige vers l’église 

Le commerce va de bon train, mais cela ne va pas sans risque pour le moyen de transport 

La sécurité de la ville exige la qualité des moyens de défense que sont les remparts. un chantier de restauration s’installe au sud de la cité pour renforcer les murs et creuser les douves. 

 

Un nouveau rendez-vous est pris avec Laurent en février 2019 pour une deuxième opération de peuplement de la cité.

Une autre bonne nouvelle : Laurent nous confie son château médiéval de la même échelle que la maquette de la cité et qui complètera cette vision moyenâgeuse de l’habitat au grand plaisir sans aucun doute des enfants  … et des grands.